« (…) la société marchande s’effondre, laissant à la société humaine le soin d’évacuer les décombres. Sauf si le Parti de la mort nous convainc de l’accompagner dans sa chute ! » (Raoul Vaneigem 5 avril 2023)
Illustration concrète de l’analyse de Vaneigem, « Y EN A MARRE ! LIBÉRONS LA VIE ! LIBÉRONS LA TERRE ! », publiée il y a un an , et relayée sur ce blog dans l’article précédent, les deux conflits en cours, en Ukraine et en Palestine occupée, seraient liés d’une bien étrange façon selon certains : pour le retour à la paix en Ukraine, il nous faudrait accepter de sacrifier les Palestiniens !… Lire la suite →
« Ce qui se joue à présent est notre destinée d’être humain. Un affrontement sans merci oppose les instances étatiques et mondialistes du profit et un peuple, dont la vie se réduit comme peau de chagrin sous la pression de la rapacité dominante. Ce conflit, l’État a intérêt à le tirer en longueur, car la répression est l’ultime fonction qui lui permet d’exister. Dans le même temps, nous sommes plus en plus nombreuses et nombreux à le pressentir avec un mélange d’exaltation et d’inquiétude : nous entrons dans des années dont le cours nous intime un choix crucial. Nous sommes face à une option qui va déterminer notre sort. Elle est simple. Ou, résignés à désertifier la planète, nous travaillons à notre propre destruction. Ou nous nous engageons dans une lutte pour la souveraineté de la vie et des valeurs humaines. (…) » (Raoul Vaneigem , 5 avril 2023) https://debord-encore.blogspot.com/2023/09/y-en-marre-liberons-la-vie-liberons-la.html
« L’irréalisme suicidaire de la stratégie de Kiev suggère (l’hypothèse) paradoxale d’un attachement ukrainien pathologique à la Russie : un besoin de conflit qui révèle une incapacité à se séparer. »
(E. Todd, La défaite de l’Occident, Paris 2024)
« Personnellement, je suis fière de voir Gaza en ruines, et que chaque bébé, même dans 80 ans, racontera à ses petits-enfants ce que les Juifs ont fait quand leurs familles ont été tuées, violées et leur citoyens enlevés« » ( May Golan, Likoud, ministre de l’Égalité sociale et de la Promotion de la femme, Discours à la Knesset ,19 février 2024 ) (On remarquera ici, que cette ministre parle non des Israéliens, mais des Juifs !…)
Dans « La Ferme des animaux », Orwell aura décrit un monde tenu par des porcs (pigs). Satire de l’Union soviétique qui illustre aujourd’hui l’état du monde, mais, plus particulièrement, celui de cet « Occident global » (l’Anglo-Amérique – Australie, Nlle-Zélande, … – et ses vassaux). En pleine effervescence, grisés par le pouvoir qu’on leur a laissé, les porcs en viennent à retourner leurs propres principes moraux au nom desquels le monde était apparemment dirigé jusqu’à récemment.
« (…) C’est assez, dit le rustique ; Demain vous viendrez chez moi : Ce n’est pas que je me pique De tous vos festins de Roi ;
Mais rien ne vient m’interrompre : Je mange tout à loisir. Adieu donc ; fi du plaisir Que la crainte peut corrompre. »
(Jean de La Fontaine, Le rat de ville et le rat des champs, Les Fables)
En France, le néo Louis Philippe vient de déclarer son intention de livrer des missiles longue portée à l’Ukraine, pour frapper la Russie en profondeur, car « la Russie ne doit pas gagner cette guerre ». Ah bon ? Et pour quelle raison, demande le naïf qui ne sait pas qu’il n’y en a aucune, tant elles sont inavouables ? Les Occidentaux veulent la guerre. Aussi bien, la Turquie, travaillée au corps par les USA, vient-elle de donner son feu vert à l’entrée dans l’OTAN de la Suède, pays traditionnellement neutre qui, comme la belliciste Albion, et l’UE à présent, entretiennent leur population dans la peur d’une guerre prochaine avec la Russie, en souteneurs acharnés d’un pays vermoulu par la corruption et rêvant de IIIè Reich. Les USA remettent ainsi sur pied leur économie, au moins aussi délabrée que leur dirigeant, lequel entretient quelque relation toute paternelle avec l’Ukraine !… Une guerre par procuration, que prétend livrer le petit caporal se gonflant de faire le caniche, tel le Blair en Irak, alors même qu’il vient de se faire jeter d’une grande partie de l’Afrique francophone !… Une guerre poursuivie sans risque par ceux qui la commanditent, et qui a pour conséquence première de faire mourir des centaines de milliers de jeunes gens. Outre le matériel militaire et les milliards donnés sur nos contributions aux Ukrainiens et à leurs mafias pour qu’ils poursuivent la boucherie, des Français se battent sur le sol ukrainien … mais le néo Louis Philippe veut interdire les JO 24 aux athlètes russes !…
L’amusant M. Zelenski, amuseur public acteur de son état, se surpasse. Il ne nous distrait plus en montant la gamme avec son petit robinet à pulsions, il monte en gamme en se faisant à présent Chef d’orchestre, rien de moins. La cacophonie européenne battant son plein, les corruptions par trop indigestes de la présidente de sa commission donnant à chacun l’idée qu’il peut agir à sa guise dans le concert, le voici agitant non son petit robinet mais sa petite baguette, décidant qu’il n’attendrait pas son départ à l’OTAN pour y mettre bon ordre. Le voici, dans cette foire aux céréales, dictant leur conduite aux États européens, et après avoir fait le joli chœur dans tous les parlements et Congrès de l’Occident en pâmoison, le voici à présent, rien moins que menaçant. (Il paraît qu’en Ukraine, c’est la toute dernière mode)
« Cette « aliénation » – pour que notre exposé reste intelligible aux philosophes {il paraît qu’il en reste} – ne peut naturellement être abolie qu’à deux conditions pratiques. Pour qu’elle devienne une puissance « insupportable », c’est-à-dire une puissance contre laquelle on fait la révolution, il est nécessaire qu’elle ait fait de la masse de l’humanité une masse totalement « privée de propriété », qui se trouve en même temps en contradiction avec un monde de richesse et de culture existant réellement, choses qui supposent toutes deux un grand accroissement de la force productive, c’est-à-dire un stade élevé de son développement. D’autre part, ce développement des forces productives (qui implique déjà que l’existence empirique actuelle des hommes se déroule sur le plan de l’histoire mondiale au lieu de se dérouler sur celui de la vie locale), est une condition pratique préalable absolument indispensable, car, sans lui, c’est la pénurie qui deviendrait générale, et avec le besoin, c’est aussi la lutte pour le nécessaire qui recommencerait et l’on retomberait fatalement dans la même vieille gadoue. {c’est précisément cette vieille gadoue qu’il sont en train de remettre sur la table artificiellement}. Il est également une condition pratique sine qua non, parce que des relations universelles du genre humain peuvent être établies uniquement par ce développement universel des forces productives et que, d’une part, il engendre le phénomène de la masse « privée de propriété » simultanément dans tous les pays (concurrence universelle), qu’il rend ensuite chacun d’eux dépendant des bouleversements des autres et qu’il a mis enfin des hommes empiriquement universels, vivant l’histoire mondiale à la place des individus vivant sur un plan local. (…)
Le communisme n’est pour nous ni un état qui doit être créé, ni un idéal sur lequel la réalité devra se régler. Nous appelons communisme le mouvement réel qui abolit l’état actuel. Les conditions de ce mouvement résultent des prémisses actuellement existantes. (…)
« La conception de l’histoire que nous venons de développer nous donne encore finalement les résultats suivants :
1. Dans le développement des forces productives, il arrive un stade où naissent des forces productives et des moyens de circulation qui ne peuvent être que néfastes dans le cadre des rapports existants et ne son plus des forces productives, mais des forces destructrices (le machinisme et l’argent), – et, fait lié au précédent, il naît une classe qui supporte toutes les charges de la société, sans jouir de ses avantages, qui est expulsée de la société et se trouve, de force, dans l’opposition la plus ouverte à toutes les autres classes, une classe que forme la majorité des membres de la société et d’où surgit la conscience de la nécessité d’une révolution radicale, conscience qui est la conscience communiste et peut se former, aussi, bien entendu, dans les autres classes quand on y voit la situation de cette classe. (…) »
(Marx, Engels, L’idéologie allemande)
Il ne pourra pas être dit que Sa Majesté des Mouches n’aura pas eu, lui aussi, son couronnement … Macron fait vider de sa population un jour férié les Champs Élysées pour y défiler … seul, à l’abri de toute contestation tapageuse – Sa Majesté aura sans doute eut les foies de passer à la casserole … d’être cuit devant les caméras du monde – et, en même temps, rendre hommage à Moulin, représentant gaullien de la Résistance ! Une parodie sinistre autant qu’indécente, édifiante par son ridicule même, au comble du cynisme, du détournement.
Ainsi en aura-t-il déjà été de l’acronyme CNR, originellement Conseil National de la Résistance, détourné en Conseil National de la Refondation pour mieux en recouvrir la mémoire. Macron le liquidateur, s’auto-proclamant refondateur.
« C’est plus dur de réinventer quand tout n’a pas été détruit » (Macron 26/04/23).
Zelenski, marionnette des maffias, vérité du spectacle qui, d’un acteur exprimant sa conception de la démocratie en arrosant de sa mitraillette les députés du Parlement, fait un président promenant partout son mensonge avec notre fric pour y déclarer devant des députés plus ahuris et corrompus encore que dans son film qu’ « il nous protège » !….
En tant que tel, il est aussi bien l’expression de sa fin, comme l’aura été le Covid, manifestation spectaculaire d’une manipulation planétaire assignant chacun à devenir le cobaye de l’industrie et de ses marchands, sous peine d’excommunication du film. Quand le pouvoir se délite, vidé de toute substance, que devient avérée leur ruine prochaine, les clowns se lâchent, s’agitant en tous sens, éructant, vouant à tous les diables les idoles qu’ils disaient adorer, niant les principes mêmes sur lesquels leur pouvoir s’était construit, se dévorant entre eux. La surenchère, si prisée d’Israël, est ce qu’il reste d’une sorte de stratégie sous l’emprise de la panique : à peine les chars ont-ils le feu vert, qu’aussitôt les avions deviennent l’exigence. Et nos « dirigeants » d’embrayer aussitôt la machine à « nous protéger » sous les tapis de bombes, proclamant en étudier la faisabilité sans que les Parlements aient même murmuré que leur sainte Constitution « démocratique » était ainsi violée.
Clown sanglant sans vergogne, renversant la réalité comme il le ferait de son whisky de trop, quand bien même chacun peut constater que c’est l’OTAN qui fait SA guerre par Ukrainiens et autres mercenaires interposés – Polaks, Rossbeefs, GI’ en mal d’Irak … -, armes, missiles, Panzers de la « démocratie » qui, 80 ans après, foulent à nouveau le sol de l’Ukraine. « Éloquent » symbole ….
25th May 1961: A police sign for a ‘white only’ waiting room at the bus station in Jackson, Mississippi. (Photo by William Lovelace/Express/Getty Images)
Le Paris Event Center, réservé à l’accueil des « réfugiés ukrainiens » est à moitié vide, mais … interdit aux sans-abri en cette période hivernale particulièrement rigoureuse – il fait quelque -5 à -7° ces derniers jours ! Une discrimination entérinée par un tribunal ! « Les pauvres, dehors ! ». Pas de mélange avec ces poupées de cire que sont désormais les Ukrainiens, monnaie d’échange valorisant de sombres desseins quand il s’agit, de fait, de mettre la Russie au ban de l’humanité « au nom de nos valeurs », de « la défense de la démocratie » et autres fadaises derrière lesquelles se gavent ceux qui, aujourd’hui en France, appliquent une forme d’apartheid si constitutif de la réalité des « démocraties », comme des dictatures, si constitutive de la marchandise qui impose son diktat sur la planète, quel que soit le régime politique adapté à la région. La marchandise n’est pas seulement réifiante dans le statut social que sa possession confère, tel le statut d’ayant-droit à la marchandise « Ukrainien », puisque en cela, seulement, réside tout le secret de sa possession ; elle sépare de plus en plus visiblement ceux qui y ont accès de tous les autres. Aux uns l’illusion d’un pouvoir, strictement confiné au « pouvoir d’achat », quand aux autres, appartient la faculté d’acheter le pouvoir. L’argent est le ticket d’entrée de son paradis hallucinatoire de mirages paillettes & pacotilles, son Ausweis. Sa non-possession en chasse, telle une excommunication divine.
– Question du député néerlandais Rob Roos lors de l’audition au Parlement européen ce 10 octobre 2022 : « – Le vaccin Covid de Pfizer a-t-il été testé pour empêcher la transmission du virus avant son arrivée sur le marché ? Si ce n’est pas le cas veuillez le dire clairement. Et je veux une réponse
– Réponse de Janine Small, président du développement des marchés internationaux de Pfizer lors de cette même audition, en lieu et place de Albert Bourla, PDG de Pfizer : «– Savions-nous ce qu’il en était de l’immunisation bloquante avant l’entrée du vaccin Pfizer sur le marché ? Non ! Vous savez, nous devions vraiment avancer à la vitesse de la science pour vraiment comprendre ce qui se passe sur le marché !
« Nous devons faire de la survie notre objectif principal »
(M. Ren Zhengfei, fondateur de Huawei,
in « En Chine, les fragilités d’un président tout-puissant » Le Monde diplomatique Octobre 2022)
« Faire de la politique », c’est avoir les mains sales tout en parvenant à se faire passer non seulement pour quelqu’un de parfaitement « respectable », mais encore comme une sorte d’oracle qu’il conviendrait d’écouter, voire d’admirer.
Des mairies pavoisant aux couleurs de l’Ukraine, de grandes enseignes affichant d’immenses banderoles sur les devantures de leurs boutiques en soutien à l’Ukraine – QUI finance toute cette gabegie outrancière ? -, l’association UFC-Que choisir? demandant que les procédures de transfert d’argent vers l’Ukraine soient « simplifiées afin d’en accélérer le cours », …, toutes ces pressions diverses et variées sur la « société civile » (1) – sans même évoquer ici ce qui se trame à notre su et insu de la part des États, injectant par millions de l’argent à ce pays, alors qu’il n’y a rien, prétendument, pour soulager les difficultés de l’hôpital et de ses personnels en France, y transférant des armes vers des populations civiles – tout cela pour soutenir un État mafieux, au nom de la guerre qu’y mène Poutine, c’est-à-dire, soi-disant, au nom de la « Paix », au nom des « souffrances endurées par les Ukrainiens » du fait de cette guerre, tout cela donc relève de la même logique, ou, plus exactement, de la même apparente absence de logique qui aura présidé aux décisions prises pour lutter contre un virus de la gravité d’une grippe.
« Fronde rébellion, affrontement, éclats : les formes de la révolte contre l’autorité patriarcale, chacun les maîtrise à peu près. Mais comment se révolte-t-on au sein d’une immense matrice sans dehors, qui assourdit tout, vous étouffe et « vous veut du bien » ?
« Comment faire faire librement aux gens ce que l’on veut qu’ils fassent ? »
Ainsi se formule la question gouvernementale.
(Manifeste conspirationniste Ed. du Seuil Paris Janvier 2022, p. 195)
En France, pays de Voltaire, dans des écoles primaires, au motif de « la paix » – aux couleurs jaune et bleu ! –, est diffusé aux enfants un message anti-Poutine, cet ogre qui « oblige les enfants à vivre dans des caves, qui tue des grands-mères, …. ». Où est le sens des responsabilités de l’éducaSSion naSSionale de laisser « éduquer » des enfants de 8 ans par de tels messages qui les marqueront à vie ?
En France, des « réfugiés » ukrainiens sont invités, leur train payé par l’État français, leur hébergement assuré dans des familles, pendant que pour les « bons Français » qui auront gentiment accepté qu’on leur prélève leurs impôts à la source – Ô Hasard ! – leurs transports sont payants, ils doivent restés muselés dans le train et n’avoir le « droit » d’y monter que sur présentation d’un Ausweis, leur essence est à 2€/l, ils doivent mettre du fuel – russe – dans leur chaudière, lequel fuel a doublé de prix, en plein hiver, en quelques semaines, et cerise sur le gâteau de ces temps de « solidarité bienséante », dans certaines régions, la DRHIL ne paye pas les subventions aux logements, sorte de préfiguration de ce qui va advenir du « Quoi qu’il en coûte » !… De qui se moque-t-on ?
« Nous allons livrer une guerre économique et financière totale à la Russie », (…)«Nous allons provoquer l’effondrement de l’économie russe ».( Le Maire, ministre de l’économie, franceinfo 1/03/22)
L’épicier Le Maire, qui se prend sans doute pour le Petit Père du peuple, emporté qu’il est par l’hystérie régnante autorisant à toutes les folies furieuses, vient de menacer Poutine d’un embargo !… (1)
Une fois de plus, une fois de trop, l’imbécillité de nos dirigeants, de ce gouvernement, passe les bornes. L’embargo, le blocus est un acte de guerre. La France a-t-elle déclaré la guerre à la Russie ? Depuis quand ? Selon quel motif ? Par le biais de quelle instance démocratique ?
Il est vrai que les instances démocratiques, pour ce gouvernement, n’ont plus aucune existence. L’exécutif prend ses décisions seul et n’en rend compte qu’à lui-même, y compris pour des décisions impactant dans leur vie des millions de personnes.
La stupidité d’une telle proclamation est tout à fait gravissime et devrait entraîner la traduction de ce monsieur devant un tribunal. A-t-il seulement envisagé ses conséquences ? Non seulement la Russie ne nous a jamais manifesté une quelconque hostilité qui justifierait d’une telle décision, mais elle serait, du fait, en droit de prendre des mesures de rétorsion symétriques et nous priver, pour le moins, du gaz qu’elle continue de nous livrer.
bipnemo 