Badine et bête à cornes

Mise à jour du 30/03/24

Le fatigué du cornet, entêté du bicorne, cornaque le chorus par ses cornages, nourrissant le glorieux projet de finir en corneed-beef en encornant le corps russe.

Sa dernière lubie ? Que l’industrie du cornichon à tête chercheuse soit « réquisitionnée », afin de produire encore et encore davantage pour s’en nourrir et, tout à fait accessoirement, abonder de corps nus les plaines d’Ukraine. Ne voilà-t-il pas un charmant spectacle, digne de l’esbroufe la plus plaisante – ridicule et pitoyable – susceptible de faire d’un commis de banque une gloire de la nation, « sauveur » de ses intérêts supérieurs ? Une sorte de caporal promu général, puis … ? Mais n’allons pas si vite en besogne. Restons en, pour l’heure, au niveau du Nivelle de carnaval … Le plus probable.

Qui paiera les notes de frais de production de tous ces beaux cornichons ? Le ministre de l’Attaque, la cornue en laquelle mijote une si réjouissante préparation, ne l’aura pas précisé, non plus que le motif réel de leur si soudaine et intensive culture. Un figurant d’un spectacle d’enfer, à n’en pas douter. Mais est-il vraiment nécessaire de poser cette question tout à fait subsidiaire ? Les hôpitaux de campagne ne sont évidemment pas encore prévus dans la comptabilité des frais annexes, mais gageons qu’étant donné leur état actuel, ils n’auront aucune peine à se reconvertir promptement, et peut-être même avec quelques économies, la rentabilité sur les soins passant, quoi qu’il en soit, au second plan derrière celle des cornichons … D’autant que, comme chacun le sait à présent à la simple observation de ses écrans, ce ne sont plus les militaires, et moins encore leurs gradés, qui ont besoin d’hôpitaux, mais les civils qui engorgent décombres et charniers recouverts à la hâte de chaux vive.

Mais que veulent donc ces sympathiques cornichons ? Un cornichon ne saurait RIEN vouloir, mais n’est-ce pas leur glorieuse destinée que de porter au pinacle celui qui aura eu l’immense intelligence de les programmer pour se gonfler du sang des gamins jetés sous les cornichons tels poussins vivants dans le hachoir à viande ?

C’est pourquoi, il arrive souvent qu’ils soient l’objet d’une marque de tendresse de la part de ceux qui ont l’immense honneur de les placer sur leur trajectoire en les personnifiant de petits noms charmants afin que leurs destinataires ne quittent pas ce paradis terrestre sous l’explosion d’une vulgaire marmite – fut-elle à uranium ou à sous-munitions -, mais soient comme honorés de servir ainsi la cause de leur expéditeur. Une goutte d’humanité sur ce cornichon, devenu ainsi rien moins qu’ambassadeur. Une forme de diplomatie validant l’adage selon lequel la politique n’est que la continuation de la guerre par les moyens des biscornus qui se la font pour se prouver qu’ils n’en sont pas. Le cornac n’a rien d’un cornard en cornette gonflant ses muscles et cramant tout au nom de la divine Corne, muse de l’Abondance … Il encorne, mais en corniste, … portant bicorne et gants de boxe dans l’arène, comme il se doit d’un matamore en culottes courtes, qui ne craint rien plus que sa muse lui lâche la main.

L’ours n’a qu’a bien se tenir, lui qui n’a pas de cornes … L’agressé que l’on prétend faire passer pour l’agresseur, harcelé, poussé sans relâche à la faute. Ainsi sa présentation aux caméras, en manière de dissuasion, des terroristes du 22 mars, déclenchant l’indignation des vertueux Occidentaux donneurs de leçons qui n’auront pas bronché d’un cil aux prisons secrètes de torture en Pologne et ailleurs en Europe, à Abou Ghraib – simplement vaguement embarrassés de sa publicité -, au camp de concentration de Guantanamo, au martyr de Julian Assange enfermé de puis pas moins de 5 ans, sans procès, sous haute sécurité … pour avoir révélé des crimes de guerre !…

Symétriquement, l’agresseur qui se fait passer pour l‘agressé, le boucher de Gaza, peut bien continuer d’expulser, bombarder, torturer, terroriser, affamer plusieurs centaines de milliers de personnes, sans avoir rien à redouter de quiconque …

Mise à jour du 29/03/24 – Tandis que la Cour internationale de Justice (CIJ) vient d’ordonner à Israël de faire en sorte d’éviter une famine dans la bande de Gaza, famine déjà bien engagée, des groupes d’Israéliens font en sorte d’entraver l’approvisionnement humanitaire des Gazaouis. C’est ainsi qu’une Israélienne d’une quarantaine d’années peut aujourd’hui se permettre, devant des caméras reliant ses propos, de justifier la famine d’un peuple, sa mort, donc, artificiellement organisée par son occupant au motif que « tous les Palestiniens sont des terroristes du Hamas ».

Le grand spectacle d’images sur l’holocauste, les « Plus jamais ça ! », le « devoir de mémoire », la criminalisation de l’antisémitisme, … n’auront-t-ils donc permis qu’un tel résultat : avoir conféré à ce « peuple », déjà ethnocentré, ne cessant de cultiver et revendiquer sa « différence », pour ne pas dire son sentiment de supériorité – d’essence divine, s’iou plaît ! -, un tel sentiment d’impunité, que des juifs puissent s’autoriser à tout oser – c’est d’ailleurs à cela qu’on les reconnaît – comme une normalité incontestable, jusqu’à mettre en œuvre et justifier un génocide, c’est-à-dire « éradiquer » tout ce qui pourrait, d’une manière ou d’une autre, entraver leur sentiment de toute-puissance ? Il faudra bien que soit mis sur la table ce qui préside réellement à ce sentiment de toute-puissance, et à ce qui l’entretient, sans être aussitôt taxé « d’antisémite ». Un qualificatif qui, par ailleurs, ne veut rien dire en l’occurrence concernant des gens qui n’ont rien de sémitiques mais tout de racistes, mais dont l’usage sans plus de retenue finit si manifestement par ne plus désigner qu’un soutien inconditionnel à la présente domination …

C’est donc ce pays autoproclamé, issu du terrorisme, ne respectant rien des injonctions internationales ni de la vie humaine, qui aura pris grand soin de ne pas délimiter de frontières, et dont une partie de sa population soutient l’insoutenable, auquel la France fournit des armes, ainsi que vient de le révéler une enquête de Disclose (1)… Aussi bien, la farce grotesque, ses rodomontades hystériques et ubuesques affichées d’un soutien militaire d’une Ukraine en déroute – ses mafias, ses néo-nazis, son racisme institutionnalisé, sa protection de terroristes islamistes que la France prétend combattre -, ne s’avèrent-elles qu’un trompe-l’œil, distrayant du soutien militaire tout ce qu’il y a de plus réel … d’un génocide en marche. Voilà donc ce que donne à voir aujourd’hui l’admirable « patrie des droits de l’homme » et de son fric …


NOTES, SOURCES & LIENS
1 – Tandis que le Canada cesse ses exportations d’armes vers Israël, « La France aurait autorisé, fin octobre 2023, la livraison à Israël d’au moins 100 000 pièces de cartouches pour des fusils-mitrailleurs susceptibles d’être utilisés contre des civils à Gaza, selon une enquête des médias Disclose et Marsactu publiée mardi 26 mars. Le ministre des Armées Sébastien Lecornu a rapidement démenti ces informations, expliquant que ces équipements ne concernaient que « la réexportation vers des pays tiers ». https://www.humanite.fr/monde/armee-israelienne/la-france-aurait-fourni-a-israel-des-equipements-de-mitrailleuses-selon-une-enquete-de-disclose-et-marsactu

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