le 5 février 2003, à l’ONU. Ce soir-là, dans un discours resté célèbre, le secrétaire d’Etat américain, Colin Powell, lançait au monde : « Il ne peut faire aucun doute que Saddam Hussein a des armes biologiques » et « qu’il a la capacité d’en produire rapidement d’autres » en nombre suffisant pour « tuer des centaines de milliers de personnes ». Comment ? Grâce à des « laboratoires mobiles » clandestins qui fabriquent des agents atroces tels la « peste, la gangrène gazeuse, le bacille du charbon ou le virus de la variole ». Sûr de son fait, le puissant Américain ajoute : « Nous avons une description de première main »