Devons-nous continuer de payer des impôts …

Mis à jour le 20/03/22

… quand on voit l’usage scandaleux, inacceptable, qui en est fait par des dirigeants corrompus, stupides, pousse-au-crime ?

1 milliard d’€ d’armes vont ainsi être donnés à l’Ukraine, un pays corrompu jusqu’à l’os, dont le gouvernement est investi par des pro-nazis, soutenu par des milices se revendiquant de Stepan Bandera, intégrées à l’armée régulière ukrainienne pour une part d’entre elles, envoyées comme corps-francs contre les populations du Donbass. Le crime d’Odessa, où une cinquantaine de personnes ont été brûlées vives, enfermées sous l’œil de la police dans un bâtiment auxquelles aura été mis le feu, est l’un de leurs exploits les plus notoires. Et c’est à ce gouvernement pourri, dont l’un des ex-dirigeants la crapule corrompue  Porochenko se faisait valoir en légitimant l’apartheid appliqué aux populations du Donbass, cet ’est à ce gouvernement que l’Europe bien pensante vient d’attribuer une aide en armes payées par nos impôts.
La Van der Leyen, qui se prend à présent pour la Reine auto-proclamée de l’Europe, dont la corruption est avérée dans l’affaire des opaques contrats Pfizer, où elle n’a pas hésité, ici encore à distribuer plusieurs milliards de notre argent aux laboratoires pour des vaccins inefficaces – même Bill Gates déplore à présent leur inefficacité –, cette femme si dispendieuse de l’argent qui ne lui appartient pas, et sans même demander notre avis, a donc décidé, toute seule comme une grande, de soutenir militairement cet État-croupion en jetant de l’huile sur le feu de la guerre civile qu’y s’y déroule depuis 8 années sans que rien n’ait été entrepris par l’Europe qui avait pourtant pris des engagements pour en calmer le jeu belliqueux. C’est donc vers la guerre que nous dirige à présent cette femme sans aucune légitimité élective, mais c’est nous qui allons subir les conséquences de ses inconséquences : au moment de Maïdan, la même Van der Leyen, alors ministre de la défense du gouvernement Merkel 3, s’était précisément prononcée pour ne pas envoyer d’armes aux Ukrainiens au regard des conséquences d’une telle décision.
Souvent femme varie, dit-on. Dans son cas, c’est sans doute moins la femme en tant que telle qui varie, que le pantin dont elle occupe si légèrement la position, et pour laquelle elle a été précisément choisie en raison de sa plasticité. Ici , non, mais là, oui !… jouet des intérêts commandant sa position du moment.

La guerre en Europe, aura été une réalité pour les Yougoslaves de Belgrade sous les « frappes chirurgicales » de l’OTAN, la bombardant, ici encore sans mandat d’aucune sorte, en faisant sortir, ex-nihilo, un État mafieux, le Kosovo, aux mains de bandes armées.
Mais en Occident proprement dit, hors de ces anciennes marches de l’URSS aussitôt avalées quatre à quatre par l’OTAN pour encercler la Russie et y installer ses pions dans une stratégie de containment à l’envers, que connaissons-nous de la guerre ? Nous en aurons bien entendu évoquer certaines horreurs par ceux qui l’auront vécue, mais entre les mots et les actes, un infranchissable fossé nous sépare de ses réalités, celle de la terreur, de l’angoisse permanente, de la faim, du rationnement, de la mort de proches, des mutilations, … pour ce qui est de la guerre dite « conventionnelle », puisqu’il paraît que l’humanité bien-pensante, « humaniste » et tout et tout, peut adopter de telles « conventions » …
De nouveaux joujoux sont à présent dans les mains des malades mentaux qui cherchent sans cesse la pouille, comme un sens à leur vie détestable, telle cette tête sans tête de l’Europe. Viennent s’y ajouter quelques plaisants gadgets, susceptibles de rayer de la surface de la Terre et de ses prairies printanières quelques millions de personnes en une fraction de seconde, ou, plus plaisamment encore, leur permettre de souffrir des douleurs insoupçonnables pendant une mort lente de quelques mois à quelques années, le nucléaire, le bactériologique, les bombes à fragmentation, …

Et ce sont ces gens, ces Occidentaux, ces voyous qui viennent parler « d’intangibilité des frontières, de « violation des Traités internationaux », de « légitimité », de « morale« , « d’indignation« , après avoir renversé en 2014 un gouvernement légitime en Ukraine, avec le soutien de milices nazillones. Pendant deux décennies, ils y auront investi plusieurs milliards, pas moins de cinq, selon les révélations de la sous-secrétaire du Département d’État US, Mme Victoria Nuland, aux Ukrainiens en 2014 sur Maïdan, pour … « le développement de la démocratie » en Ukraine !
Il fallait le faire, puisque, depuis, avec l’aide de ses démocrates faisant le salut nazi, … ils auront balisé l’Ukraine de laboratoires bio-militaires, une dissuasion, de fait, plus effective, car davantage employable qu’une bombe nucléaire.

Depuis, ils ne cessent d’y envoyer de l’argent, des armes, des mercenaires sous le joli nom de « Légion internationale » – ça sonne bien de rappeler les Brigades internationales défendant la République espagnole contre l’avancée des fascistes de Franco soutenus par Hitler, quand, ici, c’est précisément l’inverse – et dont le recrutement, tout à fait officiel et prosélyte, se fait à partir des ambassades dans les pays de la Sainte Alliance anti russe. Voilà qui ressemble à s’y méprendre à l’incitation faite aux jeunes gens des banlieues pour aller en Syrie, en supplétifs d’Al-Nosra, y déboulonner le mécréant Assad. Les Occidentaux n’ont pas pardonné  à Poutine de s’être mêlé de leurs petites affaires en écrasant les djihadistes de l’État islamique.

Comment s’étonner, alors, de ce que les mêmes, qui nous bassinent depuis près de 80 ans avec l’antisémitisme, soutiennent aujourd’hui l’État pro-nazi d’Ukraine ? Voilà bien a vérité sortant du puits : le nazisme n’a jamais été réellement un réel problème pour ces gens. Plus exactement, il est une manière de régler leurs problèmes en agitant son fantôme menaçant pour calmer les velléités du bon peuple à davantage de place dans les décisions prises. Pour le reste, on les assoupit. En surface, tout est n’est que paradis sur Terre, avec piscines, arbres en pot et décor de Noël, enfantin et niais à souhait, cool en un mot – tranquille, in french, pacifié -. Cela, c’est pour le décor, enveloppant, qui fait vendre aux gogos. Ne pas s’y fier. Sous les paillettes, c’est plus agité, plus sordide aussi, arnaques, violence, ….. Le comique troupier Zelenski est parfait pour le rôle, un comédien qui fait rire les spectateurs, pleurer les crétins du Congrès US et se dit prêt à la guerre civile en soutien des milices nazies qui sèment la terreur dans le Donbass. Le faux-semblant à gogo, puisqu’il s’agit de vendre. La schizophrénie bat son plein. Partout dans le monde, ils n’ont cessé d’installer et/ou soutenir des dictatures à leur botte, tout en traitant de « dictature » à éliminer par tous moyens tous les régimes qui ne leur convenaient plus. L’Opération Ajax en Iran, Pinochet au Chili, Sœharto en Indonésie, MBK en Arabie saoudite, Al-Sissi en Egypte, Ben Barka, Sankara, Sékou Touré, ou même Kadhafi … La dictature sans fard n’a jamais été que l’instrument de leur maintien là où le spectacle de la marchandise ne pouvait encore domestiquer, et le nazisme en particulier, le cache-sexe de leurs agissements, la préhistoire du spectacle, de ce monde de la séparation qui, par ses développements techniques, entre autres, a poussé la réification de l’homme et du vivant à un point dont n’auraient pu même rêver les nazis (1). Cette soumission absolue qu’ils n’ont su obtenir qu’à grands frais de brutalité, la voici obtenue par des Mickey.
Pour autant, le spectacle de la guerre est aussi la guerre bien réelle que mènent partout les Occidentaux. En Ukraine, ils l’ont préparée depuis si longtemps, y ont tant investi, en argent, matériel de guerre, propagande, …. Ce pour deux raisons au moins ; l’une conjoncturelle : les Russes sont l’Ennemi par excellence, présentant le double avantage d’un territoire possédant d’immenses richesses, et celui de traîner un passé bolchevik, reconverti en nationalisme, une faute pour le mondialisme anglo-ricain, qu’exploite leur propagande. L’autre raison, structurelle du capital et de la domination anglo-saxonne qui en le paradigme, est que le chaos est la substance même d’un empire qui s’écroule. Partout et sous diverses formes, le capitalisme est remis en question pour sa destruction de la vie sur Terre. Ainsi qu’il en a toujours été dans l’histoire du capitalisme, il ne peut se sortir de cette impasse que par la guerre, le chaos, qu’il a déjà partout semé. Il lui faut un ennemi désigné. Il est tout trouvé. Pour l’heure, cependant ils hésitent, et pour cause. En habiles adeptes de l’eugénisme en marche des vieux, inutiles au capital, et du piquage des enfants tels du bétail, comme on l’a vu en France, avec le Narcom et sa devise : « fort avec les faibles, faible avec les forts ». La Russie n’est pas la Grenade, ni même l’Irak ou la Libye que l’on assassine d’un coup de pilonnage. Ils pourraient trouver avantage à un remake de la guerre froide, qui avait déjà si bien fonctionné pour calmer les peuples, une épée de Damoclès nucléaire au-dessus de leurs têtes.

Comment s’étonner alors que ce soutien outrancier et plus que dangereux soit le fait d’une Allemande de la haute bourgeoisie, fille de haut fonctionnaire, promue in extremis sur le fil du rasoir il n’y a pas même 3 ans, alors téléguidée selon ce que l’on peut attendre d’elle ? Il est des montages dont la limpidité révèle peu à peu sa troublante logique.

En réponse du berger à la bergère, les Russes viennent de frapper l’une de ces bases de regroupement de ces djihadistes new look à la frontière de la Pologne. Ils y auront ainsi dévoilé à la face du monde que des bases d’entraînement de l’OTAN ont bien été installées en Ukraine, destinées à y conseiller et former des troupes et autres milices, en dépit de ce que l’Ukraine ne fasse pas partie de l’OTAN (2).

C’est à cette menace effective, s’accumulant à leurs frontières toujours plus visiblement depuis la chute du Mur de Berlin, et plus encore depuis Maïdan, qu’ont dû répondre les Russes, comme ils ont dû, aussitôt l’entrée de leurs troupes en Ukraine, y sécuriser les centrales nucléaires pour les mettre hors de portée de tout usage dissuasif possible par de petits malins des régiments Azov et autres.

Allons-nous continuer de cautionner par nos silences ces ordures qui jettent de l’huile sur le feu, qui sont prêts à mettre la planète à feu et à sang pour leur seul plaisir d’en engranger encore plus de dividendes ? Allons-nous continuer d’accepter l’inacceptable, que soit engagée une guerre pour qu’un État mafieux, un État pro-nazi « dirigé » par une marionnette téléguidée faisant de son propre pays, l’Ukraine, un instrument pour couper l’Europe de la Russie, puisse entrer dans l’OTAN ?

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NOTES, SOURCES & LIENS

1 – Note du 20/03/22 – On voudra bien noter que l’ambition de l’avant-garde artistique russe, du constructivisme, de changer la vie en intervenant sur son environnement, en le reconditionnant, a fini, avec l’échec de la révolution russe, la victoire de la contre-révolution bolchévico-stalinienne, en une contradiction indépassable. Le projet d’une vie autre à l’intérieur du même est devenu celui de la cybernétique, celui d’un environnement infrastructurel total, dépossédant ceux qui le subissent de toute intervention, de tout pouvoir sur le moindre détail de leur vie, un environnement totalitaire.

« CAPTology » (Computers As Persuasive Technology), c’est le nom que le fondateur du « design comportemental » a donné à sa science de « changer les habitudes ou les comportements des gens ». Ses conseils et ses enseignements ont inondé la Silicon Valley depuis la fin des années 1990. Tout l’art d’hameçonner l’usager des systèmes informatiques interactifs consiste à bâtir un environnement qui fonctionne comme un appareil de capture. « Le comportement humain est programmable. Il suffit de connaître le code. Nous présentons ici le Design comportemental : un cadre de conception pour la programmation du comportement humain. » C’est ainsi que commence le livre Digital Behavioral Design (2018) de T. Dalton Combs et Ramsey A. Brown. (…)
C’était à la fin des années 1980 (…). D’autres misaient alors sur les premiers casques de réalité virtuelle pour vendre à chacun son environnement fictif idéal. (Mark) Weiser, lui, a préféré informatiser l’environnement existant. Cela fait de lui le père de « l’informatique ubiquitaire ». Tel était pour lui « l’ordinateur du XXIè siècle » : une pièce aux allures banales mais qui totalise sous ses surfaces ergomiques des centaines de capteurs et de commandes communiquant entre eux – écrans, enceintes, aides vocales, programmateurs, alarmes, caméras intégrées – tout un sensorium électronique. C’est logiquement dans les termes de Weiser qu’Apple introduit en 2012 son iPad : « Nous pensons que la technologie atteint son summum lorsqu’elle devient invisible, quand vous ne pensez plus à ce que vous faites. » (Manifeste conspirationniste, Ed. du Seuil Paris Janvier 2022)

2 – NOTE du 18/03/22 – Jacques Sapir, professeur d’université qualifié de « pro-Russe », est à ce propos, caractéristique des atermoiements sans fin de cette dite « gauche » française. Avant la dissolution de RT, il en aura démissionné par désaccord avec la décision russe d’une guerre en Ukraine. Mais ce que mène la Russie en Ukraine n’est pas encore une guerre. Elle est une opération de police avec des moyens militaires, comme le sont les opérations occidentales, telles celle de la France au Mali, entre autres, dans son ancien empire colonial, et avec plus de « légitimité », si l’on peut dire, quand, contrairement au Mali, l’Ukraine fut russe. Elle en fut même le berceau, comme le Kosovo le fut de la Serbie. Ici, et c’est loin d’être la dernière, nous assistons aux conséquences du démantèlement de l’URSS. Quand l’économiste Sapir dit, d’un ton péremptoire et suffisant, qu’il n’y avait « aucune raison à cette guerre », il en parle en connaissance des chiffres, sans doute, mais aussi à son aise, dans un fauteuil à quelques milliers de km du Donbass où, ose-t-il dire, il n’y eut « que » 368 civils tués parmi,les quelque 13 000 morts de cette guerre qui dure depuis 8 ans. À propos des groupes fascisants qui y sévissent, il leur dénie une importance comme raison de la guerre, pour se contredire quelques minutes plus tard en attribuant aux groupes paramilitaires un pouvoir de nuisance suffisant pour prolonger l’intervention russe au-delà de ses limites initiales de stabilisation d’une situation instable et dangereuse. Par ailleurs, il minimise totalement l’action de l’OTAN en Ukraine et l’envoi massif d’armes à ces groupes paramilitaires. Voilà donc un professeur bien fâché qu’on le blackliste sur les chaînes de la censure française et qui voudrait redorer son image en tenant des propos tout à fait « mesurés » au maitre-étalon de la censure.

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